Fraicheur marine, 2009

Résine polyester / 250 x 130 x 60 cm

 

Biennale d'art contemporain du littoral d'Anglet #3, sur une invitation de Didier Arnaudet.

Un désodorisant monumental, installé en milieu naturel, tient le rôle absurde d’un poumon artificiel dans un environnement malade. Le désodorisant ne dégage pas de parfum, pourtant sa présence créer l'illusion olfactive. L'odeur marine naturelle du site semblent étrangement provenir du désodorisant. Trônant en toute majesté au sommet d'un rocher, tandis que son apparence et sa couleur tente de l'invisibiliser, l'artefact nous renvoie à nos désirs ambivalents de naturel et d'artifice.